S'INFORMER, C'EST POUVOIR AGIR !
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de tonnes de pesticides sont épandues par an dans l’environnement
de personnes empoisonnées chaque année dans le monde par les pesticides
de pesticides dangereux et interdits à l’usage en Europe, ont été exportés en 2018 par l’UE dans des pays en développement
Ici et ailleurs, refusons l’intoxication
L’utilisation de pesticides chimiques est à la base de bon nombre de maladies chroniques pour les humains, plus particulièrement pour les agriculteurs, mais aussi pour les communautés vivant proche des champs et les consommateurs. Les pesticides chimiques contribuent aussi, à la diminution de la biodiversité, la pollution des sols et de l’eau – alors que leur fabrication consomme du pétrole et émet du CO².
Certains pesticides, inscrits sur la liste noire des polluants organiques persistants à cause de leur nocivité tant pour les êtres vivants que pour la nature, continuent pourtant d’être produits, essentiellement en Europe, et exportés pour être utilisés dans d’autres pays, notamment en Afrique.
Les paysannes et paysans, sont aujourd’hui fortement exposés aux risques d’intoxication, de contamination, de dégradation de leurs terres et de leur environnement causés par un usage incontrôlé et excessif de pesticides, y compris de pesticides extrêmement dangereux.
Face à ce fléau des pesticides, SOS Faim travaille à la promotion d’un autre modèle d’agriculture, partout dans le monde, qui se passe de produits chimiques, renforce l’autonomie des paysans et paysannes et qui permette de produire assez de nourriture pour toutes et tous sans avoir un impact si destructeur sur la santé et sur la nature.
SOUTENEZ NOTRE CAMPAGNE POUR UNE AGRICULTURE SANS PESTICIDES
Une étude financée par SOS Faim, réalisée en avril 2021 par la faculté des sciences agronomiques de l'Université de Kinshasa en République démocratique du Congo auprès d’un échantillon représentatif de 126 maraîchers de la ville, a mis en exergue une utilisation disproportionnée et abusive de pesticides, un risque avéré pour la santé des maraichers et des consommateurs et un impact certain sur l’écosystème, en particulier sur les sources d’eau.
94% des maraichers de Kinshasa utilisent du Thiodan, un insecticide interdit en Europe depuis 15 ans car extrêmement dangereux et
persistant dans l’environnement
Les équipes de SOS Faim ont constaté qu’en plus des produits homologués, les paysans ont un accès aisé à des pesticides extrêmement toxiques, les plus courant étant le Dichlorvos et le Thiodan Endosulfan Sulfate. Ces substances chimiques pourtant interdites au Congo et dans de nombreux pays du monde en raison de leur grande toxicité et de leur persistance dans l’environnement, sont reconditionnées et vendues à moindre coût dans la ville de Kinshasa et ses environs. La présence et l’usage incontrôlé de telles substances nocives, permet d’affirmer que les Congolais et l’écosystème du Congo, sont en danger !
S'informer, c'est pouvoir agir !
Suivez nos actions pour la défense d'un agriculture paysanne.
Pour lutter contre le fléau des pesticides toxiques, SOS Faim soutient des projets qui participent à la transition écologique en République démocratique du Congo.
Les actions que nous menons en RDC via nos partenaires congolais, ont pour but de sensibiliser les maraichers sur les dangers des pesticides chimiques et de promouvoir des pratiques agricoles régénératives et plus saines pour l’environnement et la santé.
Nous agissons pour améliorer les conditions de vie des paysans et pour faire émerger une agriculture plus durable, qui permette de produire assez de nourriture pour toutes et tous dans un pays où 27,3 millions de personnes sont touchées par une insécurité alimentaire aiguë.
Découvrez les projets que SOS Faim et ses partenaires mènent en République démocratique du Congo pour en finir avec ces pesticides qui mettent en danger l’environnement et la santé de tous.
La clinique des plantes recherche et développe des bio pesticides pour en faire une alternative viable
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Un centre d'agroécologie pour former les maraîchers aux techniques de production plus saines et durables
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Nos actions pour lutter contre le fléau des pesticides interdits
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maraichers formés à des pratiques agroécologiques plus saines et durables
d’augmentation du revenu par mois pour chaque famille maraichère
centre d’agroécologie basé à Kinshasa
En faisant un don, vous agissez avec SOS Faim et ses partenaires, pour mettre en place des projets durables contre le fléau des pesticides interdits
Pour éviter une catastrophe écologique et sanitaire en République démocratique du Congo, il est urgent d’agir contre la fabrication, l’exportation et l’usage dans les cultures de pesticides interdits et hautement toxiques.
Des alternatives aux pesticides chimiques existent déjà. En donnant maintenant à SOS Faim, vous soutenez des actions concrètes sur le terrain qui favorisent des modes de production plus durables et plus sains pour la santé et l’environnement.
Afin de permettre aux maraîchers de remplacer les pesticides chimiques par des biopesticides, il est fondamental de leur proposer des solutions naturelles aussi efficaces que les pesticides chimiques et qui ne soient pas plus couteuses.
Avec notre partenaire, la clinique des plantes à Kinshasa, nous allons travailler au développement de biopesticides en utilisant le plus possible des plantes locales.
Ces biopesticides seront ensuite produits dans le centre d’agroécologie et des formations seront également réalisées pour que les maraîchers puissent les produire eux-mêmes, s’ils le souhaitent.
SOS Faim et son partenaire Caritas Développement Kinshasa vont créer un centre d’agroécologie afin de former 1.200 maraîchers aux techniques agroécologiques et de produire et distribuer du fumier organique et des biopesticides.
Sur un terrain mis à disposition par notre partenaire, nous allons restaurer les bâtiments existants afin d’installer 4 ateliers d’élevage, 1 atelier de production de bio fertilisants (compost solide, compost liquide et recyclage du fumier), 1 atelier de production de biopesticides, 1 atelier de maraîchage et 1 atelier de reproduction et conservation des semences.
Des sessions de formation seront également organisées dans le centre sur 6 thèmes spécifiques liés aux pratiques agroécologiques : compost, lutte biologique, gestion de la fertilité, élevage des volailles, des lapins et des porc).
L’objectif est de permettre aux maraîchers de Kinshasa de produire de façon saine et durable et d’augmenter leurs revenus de 100$ à 150$ par mois d’ici 2023, en baissant les coûts de production à travers le remplacement de pesticides chimiques par des biopesticides qu’ils peuvent préparer eux-mêmes ou acheter au centre.
Les biopesticides et les biofertilisants qui sont utilisés dans les sites maraîchers peuvent être une alternative aux pesticides et engrais chimiques dans la production maraîchère à Kinshasa, à condition de mettre en place les bonnes politiques publiques de transition écologique en République démocratique du Congo et de s’assurer de la cohérence des politiques européennes pour le développement.
C’est pourquoi, SOS Faim et ses partenaires congolais, s’engageront dans un travail de plaidoyer pour revendiquer :
En Belgique et en Europe, avec ses partenaires et alliés, SOS Faim plaide pour :