Bienvenue au Sénégal, pays de la Teranga
« Nangadef ? » « Mangui fii rekk ! » Après deux ans et demi chez SOS Faim, j’ai enfin eu la chance de «…
En ces temps de crise sanitaire, SOS Faim lance une campagne sur les réseaux sociaux avec cette accroche: « Pour se laver les mains, encore faut-il avoir de l’eau », pour rappeler que 1 personne sur 3 dans le monde n’a toujours pas accès à l’eau. Or l’eau est plus que jamais, une ressource vitale pour l’homme et pour l’agriculture paysanne et locale.
Un geste barrière qui évoque une autre crise
Se laver les mains est devenu un geste barrière prioritaire pour nous protéger du coronavirus. Mais encore faut-il avoir accès à l’eau ? L’accès à l’eau est un droit fondamental reconnu par l’ONU et pourtant selon l’OMS, 2,1 millions de personnes n’ont toujours pas accès à l’eau ! Et 3 milliards de personnes ne possèdent même pas d’installations de base pour se laver les mains. En Afrique sub-saharienne, 63% des habitants des zones urbaines, soit 258 millions de personnes ne peuvent pas se laver les mains. La situation s’aggrave en milieu rural où les points d’eau sont rares, voire inexistants dans certains villages.
L’eau, la terre, c’est la vie. L’agriculture paysanne et locale, c’est la préserver !
L’eau est pourtant l’une des ressources naturelles les plus précieuses et vitales sur terre. C’est un pilier essentiel à la vie et à l’agriculture. En Afrique sub-saharienne, l’accès à l’eau est une condition nécessaire pour assurer la sécurité alimentaire des communautés locales, et tout particulièrement pour les petits producteurs qui ont besoin de leurs cultures et de leurs troupeaux pour survivre.