Structuration du mouvement paysan
Depuis des années, les paysans congolais désirent résoudre les problèmes communs qui handicapent le développement du secteur agricole. Pour ce faire, ils se sont organisés à travers différentes structures (associations villageoises, coopératives, unions et fédérations) actives à différents niveaux (local, territorial ou provincial).
En vue de mieux s’organiser au niveau national et de nouer un dialogue avec les autorités, des leaders des fédérations provinciales agricoles ont mis en place la Confédération Nationale des Producteurs Agricoles du Congo (CONAPAC).
La CONAPAC en bref
La politique générale de la CONAPAC est définie par les délégués des fédérations provinciales. Ces dernières ont pour membres les Unions, les Coopératives et les Filières agricoles, qui sont elles-mêmes réparties entre des organisations de base, dénommées soit OP (organisations paysannes), soit OPA (organisations des producteurs agricoles), soit OPB (organisations des producteurs à la base). L’ensemble de cette structure constitue le mouvement paysan CONAPAC. Actuellement les membres physiques de ce mouvement sont estimés à plus de 500.000 personnes.
La CONAPAC a pour mission de représenter et défendre aux niveaux national et international les intérêts des producteurs agricoles congolais.
Ses objectifs principaux :
- Défendre et promouvoir les intérêts des producteurs agricoles
- Informer les producteurs agricoles pour leur permettre de mieux valoriser leur métier
- Accompagner la structuration du monde paysan en coopérative, fédérations, unions
- Veiller à la bonne gouvernance au sein des organisations membres
La CONAPAC utilise les stratégies suivantes :
- Plaidoyer en faveur d’une agriculture familiale durable
- Information et communication
- Mise en relation des structures paysannes entre elles et avec des partenaires techniques, commerciaux et financiers
- Renforcement des capacités des leaders des Organisations Paysannes membres

CONAPAC & SOS FAIM
Le partenariat entre la CONAPAC et SOS Faim a commencé en 2002. L'objectif du partenariat est de renforcer la gouvernance et la légitimité des organisations paysannes. SOS Faim appuie également les initiatives en faveur de l'égalité des genres, comme la structuration des organisations de femmes agricultrices.