SOS Faim
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La place importante du riz dans la lutte contre la faim et la pauvreté

Le gouvernement malien s’est rapidement rendu compte que la riziculture était un moyen très efficace pour lutter contre la faim et la pauvreté au Mali. Ainsi, il a renforcé ce secteur ces dernières années en augmentant les superficies cultivables, en formant et informant des organisations professionnelles agricoles sur les opportunités liées à la filière riz.

Résultat ? En dix ans, les superficies ont doublé et la production a triplé. Toutefois, la filière riz rencontre toujours des problèmes comme la répartition inéquitable des bénéfices issus de la filière, qui sont essentiellement engrangés par les commerçants et non par les agriculteurs.

La fédération COPON a été créée afin de déterminer au sein des organisations paysannes la plus-value économique obtenue lors de la transformation du riz et lors de sa commercialisation étalée dans le temps. La création de FECOPON visait également à faciliter l’accès de ses membres aux crédits agricoles.

Le réseau des coopératives FECOPON

Dès 2009, avec l’appui de SOS Faim, le syndicat SEXAGON a mis en place un réseau de coopératives de producteurs rizicoles appelé Fédération COPON. Cette fédération rassemble actuellement 16 coopératives et regroupe 1907 membres.

Ce réseau a notamment pu négocier des conditions de crédit plus avantageuses auprès de l’institution de microfinance Kafo Jiginew, autre partenaire de SOS Faim. Ces crédits ont permis d’approvisionner en engrais les membres du réseau et d’augmenter les équipements de production (motoculteurs).

FECOPON & SOS Faim

SOS Faim soutient la FECOPON dans sa globalité :
• Cofinancement de son équipe salariée
• Appui technique et financier à la mise en place d’un système de gestion performant

A terme, ce soutien devrait concerner 2 000 exploitations rizicoles de la zone Office du Niger.

Des résultats encourageants

En 2017, 25 villages de la zone Office du Niger, totalisant 205 coopérateurs, ont bénéficié d’un crédit agricole via la FECOPON.

Dans le courant du premier semestre de l’année 2018, les mini-rizeries de la Fédération ont transformé environ 240 tonnes de riz.

Enfin, 10 groupements féminins ont bénéficié chacun d’un local de conservation de 20 tonnes pour les produits maraîchers.

Mais des obstacles persistent

La commercialisation de la production de riz transformé rencontre encore des obstacles. Elle peine à concurrencer les importations de riz asiatique à bas prix ou la distribution gratuite de riz par les programmes d’aide alimentaire pendant les crises. En plus de ces causes externes, certaines causes internes organisationnelles et institutionnelles rendent difficile la commercialisation.

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